{"id":1872,"date":"2017-04-13T20:07:12","date_gmt":"2017-04-13T19:07:12","guid":{"rendered":"http:\/\/www.barbapop.com\/?p=1872"},"modified":"2017-05-25T11:08:58","modified_gmt":"2017-05-25T10:08:58","slug":"mt15","status":"publish","type":"post","link":"http:\/\/www.barbapop.com\/mt15\/","title":{"rendered":"M\u00e9t\u00e9orites #15 : PO\u00c9SIE, VID\u00c9O & SANATORIUM"},"content":{"rendered":"
M\u00e9t\u00e9orites et la revue N\/Z pr\u00e9sentent…<\/p>\n
Jeudi 13 avril, 20h
\n\u00c0 La M\u00e9duze, 26 rue Sergent Blandan, Lyon 1er<\/p>\n
PO\u00c9SIE, VID\u00c9O & SANATORIUM<\/p>\n
LES TENDRES PLAINTES
\nProjection et lectures, po\u00e9sie et images<\/p>\n
un projet documentaire de Perrine Lamy-Quique (1h20)
\naccompagn\u00e9 d’une musique originale des Marquises.<\/p>\n
\u00ab\u00a0Une nuit d’avril 1970, un sanatorium pour enfants s’est effondr\u00e9 face au Mont-Blanc, \u00e0 la suite d’un glissement de terrain qui a fait 72 victimes dont 56 enfants. Aujourd’hui que s’effacent les derni\u00e8res traces de cette histoire, Perrine Lamy-Quique nous ram\u00e8ne dans cette vall\u00e9e gris-fer \u00e0 la d\u00e9couverte des paroles d\u00e9gel\u00e9es des victimes et des strates qui s\u00e9dimentent ce drame. Aux fronti\u00e8res du documentaire et de la po\u00e9sie, ce projet en cours nous plonge dans une qu\u00eate de sens au bord des failles, comme un d\u00e9fi lanc\u00e9 \u00e0 l’oubli.\u00a0\u00bb<\/p>\n
Perrine Lamy-Quique \u00ab C’est une histoire fracass\u00e9e, une histoire qui a \u00e9t\u00e9 maltrait\u00e9e en 1970, volontairement. J’essaie depuis trois ans de rassembler les mati\u00e8res survivantes qui la racontent, de remettre en contact des \u00eatres, des lieux et des archives qui se sont dispers\u00e9s dans l’espace et dans le temps, pour extraire cette histoire de l’oubli et en remonter une version plus juste. Mon hypoth\u00e8se, c’est que le pass\u00e9 ne passe pas, qu’il trouve toujours une niche o\u00f9 se cacher, et que plus le temps passe, plus le pass\u00e9 nous saute aux yeux. Il y a quelques mois, la Revue N\/Z m’a propos\u00e9 d’ouvrir temporairement les coulisses de ce double projet en cours. J’ai relev\u00e9 le d\u00e9fi et je pr\u00e9sente une forme de lecture-projection qui donne \u00e0 sentir \u00e0 la fois le film documentaire et le r\u00e9cit litt\u00e9raire \u00e0 venir. Cette performance est donc une forme \u00e9ph\u00e9m\u00e8re, vou\u00e9e \u00e0 \u00eatre aval\u00e9e par les remontages \u00e0 venir. \u00bb<\/p>\n
Prix libre<\/p>\n
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