{"id":645,"date":"2009-06-10T12:41:18","date_gmt":"2009-06-10T11:41:18","guid":{"rendered":"http:\/\/www.barbapop.com\/?p=645"},"modified":"2013-07-08T12:47:23","modified_gmt":"2013-07-08T11:47:23","slug":"barbapop-16","status":"publish","type":"post","link":"https:\/\/www.barbapop.com\/barbapop-16\/","title":{"rendered":"Barbapop #16"},"content":{"rendered":"
Soir\u00e9e POP Chantilly !!!<\/p>\n
avec \u2026<\/p>\n
TROUBLE BOOKS (Douce pop lumineuse d’Ohio)<\/p>\n
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Chronique sur AUTRES DIRECTIONS :\u00a0 Il est des disques dont la beaut\u00e9 est foudroyante, d\u2019autres qui s\u2019imposent par leurs refrains tonitruants ou qui servent d\u2019exutoire \u00e0 la rage et la col\u00e8re. Et puis, quelques-uns, aussi rares que pr\u00e9cieux, qui s\u2019insinuent dans le quotidien par leur discr\u00e9tion. Tout d\u2019abord, le premier album de Trouble Books d\u00e9file timidement sur la platine, de plages folk doucereuses en digressions moelleusement noisy-pop, en toute modestie, sans le moindre effet d\u00e9monstratif, d\u00e9nue toute vell\u00e9it\u00e9 tapageuse. Et puis une m\u00e9lodie surgit ou bascule, une ligne de chant ou de guitares en ligne claire s\u2019envole, une embard\u00e9e cotonneuse \u00e9veille l\u2019attention… Distill\u00e9 tout au long de ces compositions jou\u00e9es en mode mineur, un sentiment d\u2019intimit\u00e9 s\u2019instaure entre l\u2019auditeur et le groupe de l\u2019Ohio. Enregistr\u00e9 avec les moyens du bord, Trouble Books donnent vie \u00e0 ses compositions domestiques, souvent br\u00e8ves, toujours d\u00e9pouill\u00e9es mais jamais aust\u00e8res, en \u00e9cho aux \u0153uvres les plus calmes et m\u00e9lancoliques de Yo La Tengo. Pop bucolique, folk souple, \u00e9lectro-pop m\u00e9lancolique se croisent sur The United Colors Of Trouble Books, pour partager en 30 minutes la vie et les sentiments de ces jeunes gens avec qui on partage d\u00e9j\u00e0 quelques affinit\u00e9s.<\/p>\n
ARTICLE PARU DANS LES INROCKS :\u00a0 Il y a de fortes chances que Keith Freund et Linda Lejsovka connaissent ce r\u00eave r\u00e9current o\u00f9 l’on d\u00e9couvre dans une maison famili\u00e8re une pi\u00e8ce inconnue. Si tel est le cas, ce lieu imaginaire doit \u00eatre devenu leur principale pi\u00e8ce \u00e0 vivre. Depuis Akron, Ohio, ils savent cr\u00e9er des univers avec des bricoles, confondent all\u00e8grement cr\u00e9ation et r\u00e9cr\u00e9ation. The United Colors of Trouble Books commence tout doucement sous le cr\u00e9pitement d’une bougie feu d’artifice, et avance au diapason du monde qui l’entoure, un paysage naturel dont l’apparent \u00e9quilibre est le fruit de luttes incessantes et d’\u00e9volutions minuscules, progressives et savantes. Des drones vrombissent comme les bourdons du jardin, On And On Submerged Ark promet que, \u201ctels des sous marins sous la glace, nous trouverons le chemin vers la lumi\u00e8re du soleil\u201d. Juste apr\u00e8s, For All Our Dead Friends rend hommage aux disparus dans un vacarme captivant \u00e0 la mani\u00e8re de My Bloody Valentine. Espi\u00e8gles, minutieux et entour\u00e9s d’amis, ils ont enregistr\u00e9 un disque impressionniste. Au fil des titres, la tonalit\u00e9 change comme la luminosit\u00e9 lorsque le temps se couvre, jusqu’\u00e0 Personal Tornados, o\u00f9 d’une temp\u00eate personnelle na\u00eet une \u00e9nigme insondable, \u201cJe ne sais pas pourquoi, mais je me r\u00e9veille heureux\u201d : une invitation \u00e0 l\u00e2cher prise, \u00e0 modifier son regard, un disque s\u00fbr de plaire aux souris des champs du possible. C\u00e9line Kautz<\/p>\n
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KUMISOLO (indie disco house pop pop pop japonaise) : N\u00e9e \u00e0 Tokyo en 1979, Kumi Okamoto insiste aupr\u00e8s de sa m\u00e8re pour \u00e9tudier le piano d\u00e8s l\u2019\u00e2ge de six ans. Dans son \u00e9cole primaire, le club de cuivres lui donne l\u2019envie et l\u2019occasion de souffler dans la trompette. A la maison elle \u00e9coute les Supremes et la vari\u00e9t\u00e9 japonaise pendant que sa m\u00e8re taquine le shamisen, guitare japonaise \u00e0 trois cordes. C\u2019est au lyc\u00e9e que Kumi OKAMOTO se met \u00e0 composer ses premiers morceaux. Le style qui s\u2019impose imm\u00e9diatement \u00e0 elle comme une \u00e9vidence est la pop m\u00e9lancolique et m\u00e9lodique. En 2001, Kumi Okamoto s\u2019installe \u00e0 Paris, quelques mois apr\u00e8s la sortie d\u2019un premier CD avec son duo tokyoite-francophile CRAZY CURL : Bonjour journal, compos\u00e9 de 6 titres et produit par Channel Pro. Suivi en 2003, d’un CD deux titres : Crazy Curl ep, dont une reprise de Poup\u00e9e de Son, avec les paroles interpr\u00e9t\u00e9es par France GALL et sur une recomposition \u00ab\u00a0\u00e0 la mani\u00e8re de\u00a0\u00bb SERGE GAINSOURG. Puis Kumi Okamoto rencontre Zoe, une fran\u00e7aise. Deux univers radicalement oppos\u00e9s qui s\u2019attirent comme des aimants : d\u2019un c\u00f4t\u00e9 la fraicheur j-pop et sixties de Kumi, de l\u2019autre la noirceur et la dysphonie de Zoe. Tamara, jeune fille russe, les rejoint tr\u00e8s vite. A elles trois, elles forment\u2026 THE KONKI DUET. En juillet 2004, un premier album intitul\u00e9 Il fait tout gris sort sur le label Active Suspension: douze titres remplis de tristesse ais\u00e9e ou d\u2019euphorie difficile, d\u2019atmosph\u00e8res glauques ou franchement ensoleill\u00e9es, de petite symphonie dissonantes et de mini-com\u00e9dies musicales. Un deuxi\u00e8me album, nomm\u00e9 Mountain mouton, sort en novembre 2006 toujours sur le m\u00eame label. Le trio tourne dans le monde entier. Parall\u00e8lement \u00e0 son activit\u00e9 avec le groupe, Kumi Okamoto participe aux projets de nombreux artistes et amis, au chant, \u00e0 la trompette, dans les ch\u0153urs voire dans les trois. Parmi eux : MOMUS, O.LAMM, DOMOTIC, POKETT. Aujourd\u2019hui Kumi Okamoto commence une carri\u00e8re solo, son premier album sortira en 2009 chez Clapping music.<\/p>\n
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